Une année d’une infinie richesse !

#suis-moi : Qui es-tu ? 

Je m’appelle Vivien ANDRE, j’ai 18 ans et je suis de la paroisse de Montmorency et Groslay. J’ai reçu l’an dernier, en 2022, les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, eucharisite, confirmation) en même temps que ma petite sœur. Une année d’une infinie richesse !

#suis-moi : Quel est ton engagement ? 

Mon premier engagement, celui qui m’a mené au baptême, c’est la sainteté ! Et aussi aimer l’Eglise. Être disponible à l’Esprit de Dieu, vouloir ne faire qu’un avec lui et voir ceci comme l’essentiel, l’accomplissement de mon humanité. Dans chacun de mes projets, faire en sorte d’incarner les valeurs chrétiennes.

La sainteté comme unique moyen de transmission de l’Evangile et comme un appel immense à redécouvrir Dieu, à le connaître, à le suivre pour devenir Evangile pour l’Eglise et le monde !

En février 2022, je me pose très clairement la question de la vocation. Après mon baptême, je deviens servant d’autel, en octobre je deviens sacristain et je rejoins un cœur pour animer des messes. Par ailleurs, je co-anime avec ma soeur (Ida) et d’autres jeunes le groupe des 18-35 ans. Des missions qui réclament toujours d’être soi-même mieux ancrés dans la prière et de discerner toujours mieux Sa volonté. Seul danger, le surengagement ! Il faut tenir compte de nos propres limites.

#suis-moi : Comment témoignes-tu de ta foi ?

Depuis la 2nd, je parle souvent de Dieu en milieu scolaire que ce soit avec mes amis ou dans des discussions avec mes camarades de classe. Avec mon année de terminale, j’ai vraiment changé d’optique, j’ai beaucoup mieux compris les exigences chrétiennes de l’évangélisation : annoncer l’Evangile pour l’autre, pouvoir l’aimer assez pour le connaître, le recevoir et mieux pour lui répondre personnellement. Vu comme ça, impossible de porter ce témoignage sans apprendre à se connaître soi-même et à lever les barrières qui empêchent un accueil authentique de l’autre et du Christ.

Mon année universitaire de philosophie a été marquée par un élan d’apostolat qui se base sur le fait d’être moi-même, joyeux, avenant avec toujours Dieu au cœur de ce qui me passionne (quand on m’interroge sur mon orientation, quand je parle de mon autre licence de théologie, etc.) Quiconque tend un peu l’oreille sait que je suis catholique, c’est l’occasion d’entendre des questions, des parcours et de rencontrer d’autres catholiques, d’essayer de se réunir… Pour moi, il est important d’être visible (je sais que ça n’est pas facile pour tout le monde) : ce qui m’anime c’est la volonté de construire l’Eglise. Cet élan je le reçois à la messe où ma joie est sans doute un premier témoignage.

#suis-moi : Un point à souligner ?

Au cours de cette année de catéchuménat, j’ai rencontré des gens magnifiques, des religieuses (grâce à ma sœur), qui ont été pour moi de véritables reflets de sainteté et m’ont permis d’apprendre quelque chose de l’amour de Dieu, de la fraternité qui nous unis les uns aux autres et qui nous apprends à être plus sincères, aimants, simples, joyeux, en somme : libre d’être soi. C’est cet esprit de famille qui est au cœur de ma compréhension de la dynamique de croissance – transmission et construction – de l’Église.