Les prêtres du Val-d’Oise
en retraite diocésaine

Le dimanche 4 février, en fin d’après-midi nous arrivons chez nos frères bénédictins à Saint-Benoit-sur-Loire. Cinq jours plus tard, nous repartirons dans une paix joyeuse.

Notre prédicateur, Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours, a su créer un climat de prière, de réflexion, à partir de son commentaire de l’évangile selon saint Jean. Il connaît le monde juif, celui d’aujourd’hui, celui du temps de Jésus. Il connaît sa foi, ses usages, sa liturgie. Il pouvait mettre en relief le contexte des paroles, des actes de Jésus et leur donner une saveur, une profondeur nouvelle. Et ça n’était pas pour enrichir notre culture biblique mais pour enrichir notre rencontre avec le Christ.

Par ailleurs, les interventions se terminaient habituellement par un éclairage sur un aspect de la vie spirituelle, par exemple : le combat spirituel, la fraternité… Les études de spiritualité de notre prédicateur, sa connaissance des Pères de l’église, son expérience, soutenaient alors sa parole qui était précise et organisée mais agrémentée de citations, d’anecdotes.

Je pense que des retraitants reviendront une fois ou l’autre sur quelques passages des notes qu’ils ont prises pendant cette retraite qui s’est déroulée dans la prière, la paix et la fraternité.

Je n’ai pas mentionné le principal acteur, l’Esprit Saint, toujours discret mais Il était là, comme la communauté bénédictine du monastère de Fleury à Saint Benoit sur Loire. Elle nous entrainait dans la prière. La présence de notre évêque nous exprimait que nous étions là pour notre ressourcement mais aussi en vue de la mission dans le diocèse.