Quelle est notre espérance ?

Echos de nos partages
à partir du thème d’année :
l’Espérance…

• Pour pouvoir espérer, il faut croire en soi, avoir confiance… C’est difficile, souvent, mais nécessaire.
• Prier, ce n’est pas espérer que se réalise ce que nous demandons. Mais déposer en Dieu ce qui nous pèse, et recevoir une force qui nous permettra de vivre ce qu’il arrivera…
• Notre carnet de route annuel nous pose la question « pouvons-nous vivre seuls ? »… Mais un Chrétien n’est jamais seul ! Dieu est avec lui.
• Dans la société actuelle, il faut se secouer pour aller vers les autres. Il y a beaucoup d’individualisme et nous sommes les uns à côté des autres.Mais c’est parfois aussi la vie qui veut cela…
• Pour vivre mon quotidien, je vais à la messe le matin, je suis engagée avec le SEM. Mes enfants sont loin, le seul qui est proche est mon fils malade qui vit dans sa tour d’ivoire…
• La grâce de pouvoir bouger est essentielle. Mais si on ne peut plus, on risque d’être très isolé. Les moyens de communication modernes nous permettent d’avoir des relations, mais ce n’est pas pareil. Les échanges au téléphone permettent d’échanger avec d’autres, mais rien ne remplace vraiment la présence. 

• On a besoin de présence, la solitude, c’est bien parfois… mais trop, on souffre !
• Jésus nous demande d’aimer notre prochain « comme nous-mêmes ». Mais ce n’est pas facile ! Parfois, souvent ? nous ne nous aimons pas. Il faut avoir confiance en soi, et chaque échec nous fait mal. Pourtant, se mépriser soi-même est une offense faite à Dieu.
• Regarder la « merveille que je suis »… ce n’est pas facile. Mais parfois, ce n’est pas plus facile de voir les autres comme des merveilles !
• Avoir trop confiance en soi peut tourner à l’orgueil, et parfois au mépris de celui qui est plus faible. Il n’y a qu’à voir la façon dont la société actuelle méprise les personnes vulnérables.

Notre carnet de route annuel nous pose une autre question
« quelle espérance avoir dans le monde qui nous environne ? »

• Le monde actuel est dur, très dur… Avec la hausse actuelle des prix, de plus en plus de gens n’ont pas les moyens de se nourrir… Le nombre de bénéficiaires des épiceries solidaires a considérablement augmenté… 
• Même de temps, on est avare ! Il est difficile de trouver quelqu’un pour te donner les explications dont tu as besoin ! Au téléphone, on tombe sur un répondeur…

• Mais dans le même temps, beaucoup sont très engagés, donnent beaucoup de temps dans des associations…
• Les modes d’engagement ont évolués. Beaucoup ne seront pas engagés sur du long terme sur le même projet. Les plus jeunes fonctionnent souvent au coup de cœur, prennent fait et cause pour un sujet, mais sur quelques mois, pas sur des années. Mais il demeure de la solidarité. 
• Si je peux aller à la messe le dimanche, c’est parce que quelqu’un vient me chercher. Cela fait du bien.
• Un théologien allemand a dit qu’un Chrétien doit vivre « la Bible dans une main, le journal dans l’autre ». La Parole de Dieu passe par la Bible mais aussi par le contact avec les autres, dans nos relations quotidiennes mais aussi par les nouvelles du monde. Même les moines et les moniales ont des revues de presse. Et ils prient pour les intentions du monde. 

• Un monde parfait existe-t-il ? Celui de l’un n’est pas celui de l’autre ! Chacun a sa propre façon de concevoir ce monde parfait… Et ils ne sont pas forcément compatibles ! 
• Voir le monde aujourd’hui, c’est désespérant… Mais sur bien des sujets, nous ne pouvons que prier. Pour les dirigeants. Mais aussi pour ceux qui souffrent. Et pour que la haine, le désir de vengeance ne l’emportent pas. 
• On a le droit d’engueuler le Bon Dieu ! il n’y a qu’à relire les psaumes. Beaucoup sont des cris de révolte, de colère. Mais la plupart du temps, ils se terminent par la confiance en la présence de Dieu.
• Même Le Christ a crié « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ». Alors pourquoi pas nous ? C’est essentiel, c’est Humain. 

Dans notre prière finale, nous confions tous nos proches en souffrance psychique, les membres du Relais qui sont absents. Nous sollicitons l’intercession de Marie et de Joseph. Ils ont été des modèles d’écoute de la Parole de Dieu, et d’espérance dans sa fidélité et dans la réalisation des promesses qu’Il fait.