Dimanche de la Divine Miséricorde

Le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sainte Faustine, le Saint pape Jean-Paul II, décida d’instaurer le dimanche de la Divine Miséricorde lors du dimanche de l’octave de Pâques. Le Christ était apparu à Sainte Faustine et lui avait dit « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

La Divine Miséricorde, qu’est-ce que c’est ?

Lors d’un pèlerinage organisé par le diocèse sur les pas de Jean-Paul II, le père Charles Roboam nous expliquait que « la miséricorde c’est comme une corde que le Seigneur nous envoie pour nous sortir de notre misère ».

Depuis ce jour, j’explique cela aux enfants que j’accompagne au catéchisme en leur expliquant que la corde c’est la parole de Dieu et que notre misère c’est le péché. La Miséricorde de Dieu connaît son apogée dans le sacrifice ultime de son fils bien aimé qui donne Son Fils en sacrifice pour nos péchés.

Le Christ, lors de ses différentes apparitions et manifestations auprès de Sainte Faustine Kowalska, rappelle souvent l’importance de la Miséricorde divine : « Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. […] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. » (Petit Journal, § 699).

 Le chapelet de la miséricorde divine

Le Christ nous apprend également, à travers Sainte Faustine, à prier le chapelet de la miséricorde divine : Le lendemain, en entrant dans la chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles : « Chaque fois que tu entres à la chapelle, récite tout de suite la prière que je t’ai apprise hier. » Lorsque j’ai récité cette prière, j’entendis :
« Cette prière doit apaiser Ma colère. Tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un chapelet, de la manière suivante : « Père Éternel, je vous offre le Corps, le sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. »
Sur les grains de l’Ave Maria, tu diras : « Par Sa douloureuse Passion, Sois miséricordieux pour nous et du monde entier. » À la fin, tu réciteras trois fois ces paroles : « Dieu Saint, Dieu fort, Saint Immortel, sois miséricordieux pour nous et du monde entier. »(Petit Journal, § 476)

Pour conclure le chapelet, nous pouvons dire par trois fois : « Jésus, j’ai confiance en Toi ».