Pèlerinage à Notre-Dame
de Pontoise

Pour l’occasion, de nombreux bénévoles s’étaient mobilisés pour guider les pèlerins et veiller à la bonne organisation du pèlerinage. Rendez-vous était donné en début d’après-midi à la cathédrale Saint-Maclou où l’on peut trouver un majestueux vitrail illustrant le vœu de la ville de Pontoise en 1867, à l’origine du pèlerinage (voir encadré ci-contre). A l’image des notables et des habitants de l’époque et sous un soleil éclatant, les pèlerins étaient invités à marcher en procession dans les rues de Pontoise jusqu’à l’église Notre-Dame.

En chemin, il était possible d’admirer deux arcades de l’église de l’ancien Couvent des Cordeliers (place de l’Hôtel de ville) et de s’arrêter au Carmel de Pontoise, un des plus ancien de France, pour un temps spirituel avec la prière de Mme Acarie, principale réformatrice du Carmel en France. Entre chaque étape, les chants à la Vierge résonnaient avec ferveur dans les rues.

Ferveur toujours présente dans l’église Notre-Dame où les pèlerins étaient invités à passer devant la statue – dite miraculeuse – de la Vierge Marie et de prier le rosaire, cette belle prière méditative dédiée à la Vierge.

Sur le parvis de l’église Notre-Dame, un village de tentes était installé pour permettre aux pè­lerins de prier, de se recueillir, de déposer un cierge à la Vierge Marie… Toujours dans une démarche de pèlerinage, chacun pouvait écrire son propre ex-voto, un message en remerciement pour une grâce obtenue comme ceux qui sont accrochés sur les murs de l’église. Les ex-votos rassemblés seront disposés dans la chapelle de la Vierge jusqu’à la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre.

Le village permettait également de renouer avec l’ancienne tradition de la « S’tembre », un temps festif avec concert de Gospel, jeux en bois, librairie tenue par La Pro­cure de Pontoise, et possibilité de restauration. Un temps privilégié pour échanger les uns avec les autres.

A 17h, les vêpres présidées par Mgr Stanislas Lalanne étaient célébrées sur le parvis, au chevet de l’église. « Durant cette année pastorale j’ai le profond désir que dans nos paroisses se créent et se développent, de manière vraiment significative et visible, des petites fraternités missionnaires dans le dynamisme de la démarche synodale » exprimait notre évêque lors de son exhortation. A la manière de la visitation, « l’Eglise est appelée à visiter fraternellement le monde pour lui apporter, dans la douceur de sa charité, la joie de la délivrance : la paix, le bonheur, le salut. L’Eglise est appelée à être signe, parmi les hommes, dans notre société du Val-d’Oise, de la visite de Dieu. » (lire l’homélie de Mgr Lalanne).