Grandir dans la joie
et dans la paix
Pauline est Scouts et Guides de France et encadre un groupe d’une vingtaine de jeunes âgés de 14 à 17 ans. A un mois des vacances, ils sont en plein préparatifs pour leur camp de cet été : randonner dans la région du Mont Blanc ! Reportage sur la mise en place d’un camp d’été pionniers-caravelles !
Au sein du mouvement des Scouts et Guides de France, j’encadre un groupe d’une vingtaine de jeunes âgés de 14 à 17 ans : on les appelle les pionniers-caravelles.
Le scoutisme a pour but d’éduquer les jeunes à devenir des citoyens actifs, heureux, utiles et artisans de paix. Pour cela, on joue beaucoup, on monte des projets ensemble, on apprend à vivre et à s’installer dans la nature, à s’exprimer et à écouter l’autre… Les jeunes sont répartis en tranches d’âge, et chacune d’elles a une pédagogie qui lui est propre, adaptée à l’âge des enfants et des jeunes.
Le point culminant d’une année scoute (surtout en ce moment puisque les activités de l’année sont très limitées à cause des confinements), c’est le camp d’été. Et justement, on est en plein préparatifs pour le camp de cet été !
La première étape de la préparation d’un camp, c’est de choisir un projet qu’on va réaliser. Chaque camp est unique ! Aux alentours du mois de janvier, les jeunes de notre unité proposent leurs idées et les enrichissent : spectacle itinérant en roulotte, bénévolat au sein d’une association, itinérance à vélo… Chacun et chacune doit apprendre à exprimer ses idées et à écouter celles des autres. Finalement, on vote et c’est un projet sportif qui est retenu : nous partons randonner dans la région du Mont Blanc !
La première étape est faite mais le plus gros reste à venir. Toutes les cheftaines (animatrices) de l’année ne pouvant pas venir au camp, il faut recruter une maîtrise (ensemble des encadrants et encadrantes adultes du camp) suffisante en nombre et suffisamment formée pour le camp.
Une des premières choses à faire lorsque l’on commence son dossier de camp, c’est l’analyse de son unité. C’est-à-dire que l’on analyse sous toutes ses coutures le groupe de jeunes que l’on encadre, pour déterminer quels sont ses points forts et les points que l’on voudrait voir évoluer pendant le camp. A partir de cette analyse, et du projet éducatif de l’association, on rédige un projet pédagogique. Le projet pédagogique permet de formaliser quelques priorités, c’est-à-dire les choses que l’on veut absolument aborder pendant le camp pour faire grandir nos jeunes. Pour chacune des priorités, on décide de quelques objectifs concrets, et de quelles activités on va mettre en place pour y répondre.
Dans notre unité, on aimerait travailler sur le gain en autonomie, la cohésion du groupe, ainsi que permettre un espace de respiration après une année particulièrement stressante et désagréable pour nos jeunes (passée essentiellement derrière leurs écrans, de confinement en confinement…). Pour répondre à ces priorités, on a par exemple choisi de mettre en place des activités en autonomie préparées par les jeunes eux-mêmes, des jeux coopératifs ainsi qu’un temps par jour pour se ressourcer, méditer, prier…
Le projet pédagogique est très important car il est la base de tout le reste : organisation de la journée avec des temps spécifiques, planning du camp, grille d’activités… Chaque projet pédagogique est lui aussi unique, et adapté aux jeunes de l’unité et à leurs besoins.
Ce camp d’été sera comme un espace de respiration après une année particulièrement stressante et désagréable pour nos jeunes
Les jeunes ne sont pas en reste et sont acteurs de la préparation du camp : pendant que certains ont préparé une rando dans le Val d’Oise pour s’entraîner à marcher avec un sac, d’autres se sont renseignés sur les hébergements sur place et sur les activités à faire sur place. A partir de 14 ans, les jeunes peuvent également rendre de petits services pendant l’année en échange d’un peu d’argent, pour participer au financement de leur camp (taillage de haies, peinture d’une clôture, babysitting…).
Il faut également organiser la logistique du camp : trouver les lieux d’hébergement, acheter les cartes IGN qui serviront pendant la randonnée, se renseigner sur les lieux pour faire les courses et prévoir des menus adaptés aux activités… Ces tâches se répartissent entre les membres de la maîtrise et les jeunes peuvent en réaliser une partie, avec le soutien des encadrants. Le réseau des parents peut être d’un grand secours pour cette partie : par exemple, grâce à la sœur d’un parent du groupe, qui habite dans la région, on a pu trouver un lieu pour la fin de notre camp et avoir plein de bons conseils pour nos étapes de randonnée !
Quand tout le cadre est défini, il ne reste plus qu’à prévoir le détail des activités : des grands jeux, des veillées, des temps spirituels, des activités manuelles… Toutes ces activités s’inscrivent dans un imaginaire, une histoire, qui permet de faire rêver les jeunes, et permettent aux jeunes d’apprendre plein de choses en s’amusant !
La campagne des dossiers de camp touche bientôt à sa fin et les projets se concrétisent : on a hâte de partir !
2 juin 2021
Pour soutenir
la Jeunesse du val-D’oise
Pastorale des jeunes
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Cet article a été rédigé pour #Suis-moi,
la lettre des jeunes catholiques
du Val-d’Oise.
Cet article a été rédigé pour #Suis-moi, la lettre des jeunes catholiques du Val-d’Oise. Une lettre, envoyée par mail, par et pour les jeunes du diocèse de Pontoise investis dans la mission auprès des enfants ou des jeunes dans les paroisses, dans une aumônerie, dans un groupe ou dans un mouvement, dans l’enseignement catholique…
Tous les premiers jeudi du mois, #Suis-moi offre un reflet de la diversité des propositions pour les jeunes avec un témoignage ou un portrait, une parole à méditer, une photo, un retour sur un événement passé, les rendez-vous à venir à annoncer…