Fleurir nos églises pendant l’Avent

L’Avent, qui inaugure une nouvelle année liturgique, nous prépare à Noël. Comment fleurir nos églises pendant ce temps liturgique d’attente, de désir, de vigilance, de veille, de joyeuse espérance… ?

L’année liturgique nous fait revivre la vie du Christ : avec le temps de l’Avent, nous entrons dans un nouveau cycle liturgique. Voilà pour nous un temps privilégié qui s’annonce : l’Avent, temps d’attente, de désir, de vigilance, de veille, de joyeuse espérance, temps de mémoire de Celui qui est venu et reviendra dans la Gloire.

Pour nous qui sommes en mission de fleurir la liturgie dans nos paroisses, il est nécessaire de prendre le temps de lire, seul ou en équipe, les textes des quatre dimanches de l’Avent, s’en imprégner, les méditer, les prier pour trouver le ton juste pour le fleurissement.

Au numéro 305 de la Présentation Générale du Missel Romain, il est dit : « Pour décorer l’autel, on fera preuve de sobriété. Pendant l’Avent, l’autel sera décoré de fleurs avec la sobriété qui convient au caractère de ce temps et sans anticiper la joie complète de la Nativité du Seigneur. La décoration florale doit toujours être discrète, et disposée autour de l’autel plutôt que sur la table. »

La base de la démarche de fleurir la liturgie est avant tout le « naturel » : à partir de la création nous avons à recréer un coin de nature qui sera différent en fonction des saisons et des temps liturgiques.

Pendant l’Avent, de semaine en semaine, nous cheminons des ténèbres vers la lumière et de la mort vers la Vie de Noël.

Un vase ou une souche peuvent être le lien entre les quatre dimanches de l’Avent, cette structure de base commune marquera l’unité de ce temps. Il ne s’agit pas d’accumuler au fil des semaines trop d’éléments devant l’autel.

Par exemple, cette unité pourrait être une belle souche élancée glanée en forêt (et traitée préalablement à l’essence de térébenthine/huile de lin) accompagnée de quelques branches de conifère hydratées d’une manière ou d’une autre, d’élégantes traînes de lierre, de mousses naturelles et quelques pierres, écorces ou sable. Parmi ces éléments prendraient place, avec parcimonie, dimanche après dimanche, quelques fleurs coupées ou petites plantes fleuries, allant des couleurs sombres aux plus claires (violet, mauve, rose, blanc ; la couleur liturgique de l’Avent étant le violet). Le troisième dimanche « Gaudete » ce qui signifie « réjouissez-vous ». Les prémices de la joie de Noël seront annoncées par des fleurs roses placées dans la composition.

Les 4 gros cierges de l’Avent en cire naturelle ou couleur blanche seront posés au fur et à mesure des dimanches. Il sera alors judicieux de jouer sur les différentes hauteurs, en déplaçant des éléments chaque dimanche. A nous de prévoir leur emplacement et de l’indiquer aux personnes qui les apportent en procession s’il y a lieu.

Toute la composition de l’Avent peut être retirée à l’issue de ces quatre semaines pour laisser place aux bouquets festifs de Noël, les fleurs peuvent alors être très présentes et très lumineuses (blanc et jaune).

Pendant l’Avent, de semaine en semaine, nous avons cheminé des ténèbres vers la lumière et de la mort vers la Vie de Noël. Le bois mort a repris vie et la lumière a, peu à peu, jailli.

Novembre 2024

 
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