Qui est ma sœur? Qui est mon frère?

Échos de notre partage

• Il est question de la mère et des frères de jésus. La mère de Jésus, on sait qui c’est, mais ses frères ? Jésus avait des frères ?
• Ses frères de cœur ?
• C’est nous, ceux qui l’ont toujours accompagné
• Ceux qui sont sur son chemin
• Je me souviens de ce que disait le père André Rebré à propos des frères. A l’époque, c’était tous les proches de la famille
• Dans ma paroisse depuis un an, tout le monde s’appelle « mon frère », « ma sœur ». Ça me gêne, car je ne me sens pas forcément proche de certains.
• Parce que tu ne te sens pas en fraternité avec eux ?
• Je n’aime pas l’hypocrisie. J’ai été absente 5 mois de la paroisse et personne ne m’a apporté la communion. Nous sommes invités à écouter la Parole, oui, mais aussi à la mettre en pratique.
• On ne peut le faire que si on en est bien imbibés !
• Frères et sœurs pour moi, je vois une grande assemblée chrétienne. Souvent on attend quelque chose de l’autre, mais on est chrétiens ensemble même si chacun a sa vie personnelle, quelle qu’elle soit
• Oui, sinon, c’est vide de sens.
• On n’est pas « louis d’or », on ne peut pas plaire à tout le monde..

• On se dit parfois « ils devraient changer » ! C’est un péché de ne pas habiter la Parole, de ne pas la vivre
• J’ai entendu ce texte pour la première fois à 4 ans. Je me souviens avoir dit « Parfois, Jésus il n’est pas gentil ! »
• La mère et les frères de Jésus ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. Pour moi, ça veut dire que, ce n’est pas parce qu’on veut se mettre en valeur qu’on va être pardonnés. Même des petites actions invisibles sont importantes.
• C’est comme l’aveugle Bartimée qu’on ne laissait pas passer pour aller voir jésus. Finalement, Jésus l’a guéri avec de la boue.
• C’est Jésus qui va les toucher !
• Parfois il y a des conflits dans une famille. Dans l’Église c’est pareil. A commencer par Pierre et Paul.
• Je trouve que le texte est compliqué parce qu’il saute du coq à l’âne : d’abord, il parle de lampadaire, de vision, tout de suite après, il parle d’écouter, et tout de suite après, il dit que à celui qui a on donnera… Ça veut dire quoi ?

• Avec la lumière sur le lampadaire, tout va se voir. Mais on ne voit bien que par l’écoute, ce qu’on apprend c’est à travers l’écoute. La lumière de Jésus c’est sa Parole. On arrive presque à la voir à travers sa Parole. Le lien entre l’écoute et le don, pour moi, c’est que plus on écoute Dieu, plus on aura la foi, plus on l’approfondira et plus on recevra.
• Ça veut dire qu’on donne aux riches ?
• Là, il est question de la foi, de la grâce. Plus on la met en pratique, plus on reçoit de grâces pour avancer.
• Pour moi, la lampe, c’est la lumière. Je pense à la présence de Dieu en nous. Si on a un conflit avec quelqu’un, trouver sa présence, continuer dans la confiance.
• La lumière nous aide dans nos vies
• Elle permet de s’expliquer calmement, de se faire comprendre
• Mais ça dépend aussi de la manière dont on écoute
• Et si on est en paix avec soi-même
• Pour que l’autre nous soit accessible, se déposséder de soi-même
• Se mettre en état de recevoir la Parole

• Ça dépend aussi des échecs qu’on a vécus, des humiliations qu’on nous a fait subir dans le travail. On m’a dit « retournez à l’école ! ». Je suis bien obligée d’accepter l’humiliation. J’ai un fils à nourrir.
• Dans les médias aussi, il y a des chiens et des loups !
• Moi je pense qu’on ne peut pas accepter l’humiliation. Il faut distinguer humiliation et humilité. On peut être humble sans se sentir humilié
• Je crois que la vraie humilité va jusqu’à refuser l’humiliation. L’humiliation est à combattre, elle est réductrice
• Oui, on vit avec un poids toute sa vie
• Mon mari est humilié à son travail, on lui dit sans cesse qu’il peut faire mieux, autrement… il n’est plus payé en ce moment. On a décidé de se battre
• Pareil dans mon travail. Je n’ose pas aller dans le bureau d’un supérieur. Un jour, avec la grâce de Dieu, j’y suis allée dans le bureau de mon chef pour expliquer ce que je ne pouvais pas faire avec mes problèmes de santé.

• Moi, avant dans mon travail j’étais carrément sous emprise, j’étais esclave. Mais je ne m’en rendais pas compte ! C’est seulement après qu’on réalise !
• Oui, des choses difficiles, on en vit ! 15 jours après la mort de ma fille une personne m’a dit « tu vas reprendre le dessus, tu vas t’en sortir, de toute façon, elle ne reviendra pas. Et puis, toi croyante, t’as qu’à prier pour elle » !
• Moi, j’aime la notion de lumière dans le texte. C’est la Parole qui est lumière. Il existe dans ma vie des moments où je supporte plein de choses pour respecter l’Évangile. Cette Parole de Dieu, c’est ce qui me fait vivre, je ne peux m’en passer. C’est mon éclairage. Il y a une image que j’aime beaucoup, c’est celle du vitrail. S’il y a de beaux vitraux avec des personnages dessus et si on les regarde de l’extérieur, on ne voit rien. Mais de l’intérieur, la lumière du soleil fait vivre les personnages. Chacun de nous peut être un vitrail
• Cette lumière a complètement éclairé ma vie. J’ai rencontré des gens qui sont tellement éclairés qu’ils sont des vitraux. Je nous souhaite de rencontrer des personnes qui soient des vitraux – ou bien de l’être nous-mêmes pour d’autres